J’ai découvert l’École de l’Océan pendant le confinement en 2020. Dans mon enseignement, je mets les élèves en contact avec la nature et j’incorpore l’apprentissage par l’expérience. Je me suis donc demandé comment je pouvais y arriver en période de confinement. Quelles étaient les ressources disponibles qui me permettraient d’amener les élèves à participer de la maison. C’est comme ça que je suis tombée sur l’École de l’Océan. [La première activité que j’ai découverte] était une vidéo à 360 degrés. Je me suis dit : « Les enfants vont vraiment aimer ça. » J’ai ensuite utilisé le module Anatomie d’une morue pour mon cours de biologie. Au retour en classe, après la pandémie, je l’ai réutilisé parce que j’ai emmené quelques élèves en activité de plein air à la pêche sur glace dans ma cabane. Je voulais leur apprendre ce que nous allions pêcher. Nous devions ensuite nettoyer notre poisson, et les élèves allaient déjà comprendre la fonction de certains organes internes.
De plus, pour quelqu’un qui a enseigné principalement en français pendant la majeure partie de sa carrière, le fait que les ressources [de l’École de l’Océan] soient accessibles [en français] est tout simplement une bénédiction. On y trouve des ressources très concrètes qui, normalement, ne seraient pas facilement accessibles. Beaucoup se rapportent directement à notre région, les élèves y sont donc plus sensibles.